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Pont de France

Ce n’est qu’en 1851 qu’un pont fut construit ici, le deuxième pont de la ville.
Ce pont reçut logiquement le nom de Pont de France.
Alors que le Pont de Liège servait de point de passage vers et depuis Liège, le Pont de France, situé à un jet de pierre de la frontière, menait vers la France.

Ce n’est pas un hasard si ces deux ponts portent les noms de Liège et France, car Bouillon fut pendant des siècles un petit duché, alternativement sous l’influence de la France ou de la Principauté de Liège.

En tant que région frontalière prononcée, Bouillon fut souvent le jouet de conflits territoriaux.
Cette situation stratégique rendait nécessaire une protection solide de la ville.

C’est pourquoi Vauban, le célèbre architecte militaire de Louis XIV, confia en 1690 à l’un de ses nombreux ingénieurs, Choisy, la mission de construire un mur d’enceinte fortifié pour défendre Bouillon.

D’abord fut érigé un mur élevé de 3,5 mètres de haut, muni de créneaux et d’une épaisseur de 60 centimètres, suivant plus ou moins le tracé de la Semois.
Ce long mur fut renforcé environ tous les 180 mètres par neuf bastions pentagonaux.

Trois portes d’entrée furent également construites, toutes équipées de ponts-levis et de corps de garde :
– la première au niveau du Pont de Liège,
– la deuxième au niveau du moulin banal, en direction de la France,
– et la troisième près du gué appelé "Poulie", vers Cordemois.

En 1857, tant la Porte de Liège que la Porte de France furent démolies.
Et en 1859, on autorisa malheureusement la démolition des remparts et bastions situés entre les deux ponts.

Heureusement, quelques vestiges de la fortification vaubanienne ont survécu jusqu’à aujourd’hui :
– trois bastions,
– le corps de garde de la Poulie,
– plusieurs segments du mur d’enceinte,
– et une colonne de l’ancienne Porte de France (l’une des trois portes de la ville).

La Porte de France se trouvait à proximité immédiate de l’actuel Pont de France (qui n’existait pas encore à l’époque).
Depuis le pont, on peut encore voir cette colonne et imaginer l’emplacement exact de la porte, et ainsi rêver un instant au Bouillon du XVIIe siècle.

Dans le Musée Ducal, une maquette historique de la ville ainsi qu’une magnifique gravure de Rosbach permettent de mieux visualiser cet héritage.

La colonne conservée se trouve aujourd’hui adossée à une maison bâtie plus tard, qui servit longtemps de poste de douane.
Vous vous trouvez ici au pied de la Vieille Route de France, l’ancienne route vers Sedan et le sud de la France.
C’était autrefois un carrefour routier important.

Étonnamment, malgré l’importance stratégique de cet endroit, ce n’est qu’en 1851 qu’un pont — le Pont de France — fut finalement construit.

Il s’agissait de la deuxième passerelle permettant de traverser la Semois à Bouillon, remplaçant les anciens ponts en claies qui se trouvaient jadis à cet endroit.
Ces ponts en bois, nombreux le long de la Semois, faisaient souvent l’objet de litiges, car certains usagers refusaient de payer le droit de passage.

De plus, ces structures en bois étaient fréquemment emportées par la fonte des neiges ou lors des débâcles printanières.

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Ce n’est qu’en 1851 qu’un pont fut construit ici, le deuxième pont de la ville.
Ce pont reçut logiquement le nom de Pont de France.
Alors que le Pont de Liège servait de point de passage vers et depuis Liège, le Pont de France, situé à un jet de pierre de la frontière, menait vers la France.

Ce n’est pas un hasard si ces deux ponts portent les noms de Liège et France, car Bouillon fut pendant des siècles un petit duché, alternativement sous l’influence de la France ou de la Principauté de Liège.

En tant que région frontalière prononcée, Bouillon fut souvent le jouet de conflits territoriaux.
Cette situation stratégique rendait nécessaire une protection solide de la ville.

C’est pourquoi Vauban, le célèbre architecte militaire de Louis XIV, confia en 1690 à l’un de ses nombreux ingénieurs, Choisy, la mission de construire un mur d’enceinte fortifié pour défendre Bouillon.

D’abord fut érigé un mur élevé de 3,5 mètres de haut, muni de créneaux et d’une épaisseur de 60 centimètres, suivant plus ou moins le tracé de la Semois.
Ce long mur fut renforcé environ tous les 180 mètres par neuf bastions pentagonaux.

Trois portes d’entrée furent également construites, toutes équipées de ponts-levis et de corps de garde :
– la première au niveau du Pont de Liège,
– la deuxième au niveau du moulin banal, en direction de la France,
– et la troisième près du gué appelé "Poulie", vers Cordemois.

En 1857, tant la Porte de Liège que la Porte de France furent démolies.
Et en 1859, on autorisa malheureusement la démolition des remparts et bastions situés entre les deux ponts.

Heureusement, quelques vestiges de la fortification vaubanienne ont survécu jusqu’à aujourd’hui :
– trois bastions,
– le corps de garde de la Poulie,
– plusieurs segments du mur d’enceinte,
– et une colonne de l’ancienne Porte de France (l’une des trois portes de la ville).

La Porte de France se trouvait à proximité immédiate de l’actuel Pont de France (qui n’existait pas encore à l’époque).
Depuis le pont, on peut encore voir cette colonne et imaginer l’emplacement exact de la porte, et ainsi rêver un instant au Bouillon du XVIIe siècle.

Dans le Musée Ducal, une maquette historique de la ville ainsi qu’une magnifique gravure de Rosbach permettent de mieux visualiser cet héritage.

La colonne conservée se trouve aujourd’hui adossée à une maison bâtie plus tard, qui servit longtemps de poste de douane.
Vous vous trouvez ici au pied de la Vieille Route de France, l’ancienne route vers Sedan et le sud de la France.
C’était autrefois un carrefour routier important.

Étonnamment, malgré l’importance stratégique de cet endroit, ce n’est qu’en 1851 qu’un pont — le Pont de France — fut finalement construit.

Il s’agissait de la deuxième passerelle permettant de traverser la Semois à Bouillon, remplaçant les anciens ponts en claies qui se trouvaient jadis à cet endroit.
Ces ponts en bois, nombreux le long de la Semois, faisaient souvent l’objet de litiges, car certains usagers refusaient de payer le droit de passage.

De plus, ces structures en bois étaient fréquemment emportées par la fonte des neiges ou lors des débâcles printanières.

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